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Comment expliquer l’essor du prix des cryptoactifs depuis le début de la pandémie ? (Note)

Utilité de l’article : Cet article revient sur l’essor exceptionnel du prix des cryptoactifs depuis le début de la pandémie et décrypte les différents facteurs à l’origine.

 

Résumé :

  • La crise du Covid-19 a renouvelé l’attrait pour les cryptoactifs en tant qu’actifs refuges ou de diversification des portefeuilles, notamment auprès d’investisseurs institutionnels.
  • L’acceptation des bitcoins par Paypal a constitué un tournant décisif dans l’intérêt porté aux cryptoactifs et au bitcoin en particulier ;
  • Les cryptoactifs ont été utilisés pour se protéger contre l’incertitude : la surréaction des marchés financiers, les politiques monétaires accommodantes, la perte de valeur de la monnaie de certaines économies, notamment émergentes ;
  • Les cryptoactifs ont également été utilisés pour réaliser des profits importants (motifs spéculatifs);
  • Ils font également l’objet de manipulations de prix, dans un contexte où ils échappent aux régulations traditionnelles ;
  • Leur usage a également été accentué par les nouvelles conditions de travail instaurées par la crise sanitaire.

 

La blockchain a été inventée en 2009 par un ou plusieurs programmeurs informatiques ayant le pseudonyme de Satoshi Nakamoto à la suite de la publication d’un livre blanc. Cette invention selon les créateurs devait permettre d’avoir « une version purement pair à pair de l’argent électronique, ce qui faciliterait les échanges sans avoir recours à une institution financière » (Nakamoto, 2008).

La présence d’un intermédiaire de confiance, selon le courant de pensée suivie par Satoshi Nakamoto, serait due à une ignorance (consciente) d’une faille de sécurité. Aussi s’attèlera-t-il à mettre en place un protocole totalement décentralisé, horodaté et infalsifiable (en annexe un détail de quelques spécificités techniques de la blockchain qui peuvent également impacter le prix des cryptoactifs).

La première application de la blockchain est le bitcoin. Cet actif du fait de son utilisation lors d’évènements géopolitiques ou économiques (crise chypriote, crise grecque, crise vénézuélienne, etc.), et de ses fortes variations de prix (0€ en janvier 2009, 7 026€ le 12 Mars 2020 à 46 374€ le 16 mars 2021), participera au développement de nouveaux cryptoactifs sur le marché (8 815 en Mars 2021, source : https://coinmarketcap.com/fr/). Toutefois il reste l’un des actifs les plus populaires malgré le coût d’entrée qui peut s’avérer très élevé lorsqu’on s’adresse directement à la blockchain (coûts de conservation de sa clé numérique, coûts de création de portefeuille, etc.).

Aujourd’hui, le bitcoin est le cryptoactif avec la plus forte capitalisation (plus de 1 000 milliards USD, soit 61 % du marché). De Mars 2020 à Mars 2021 le prix du bitcoin a augmenté de plus de 500% entraînant dans son sillage d’autres cryptomonnaies telles que l’éther (+742 %), le cardano (+2 342 %), le polkadot (+705,47 %) ou le ripple (+115,6 %)[1].

Comment expliquer l’explosion de la valeur des cryptoactifs depuis le début de la pandémie ?

 

1. Un environnement macroéconomique et socioéconomique favorable aux cryptoactifs

En 2020, les cryptoactifs ont connu leur véritable première crise financière. Dans la littérature de nombreuses études (Brière et al., 2015 ; Dyhrberg, 2016 ; Bouri et al., 2017 ; Bouri et al., 2020) ont montré qu’à leur avènement les cryptoactifs étaient d’excellents actifs refuges car corrélés négativement avec les actifs financiers traditionnels.

Aujourd’hui, avec leur introduction dans le portefeuille de plusieurs organismes institutionnels ou leur utilisation croissante dans l’économie réelle[2] (possibilités d’utilisation de cryptoactif sur des plateformes de paiement traditionnelles via Paypal[3]), cette corrélation négative tend à s’estomper et à devenir positive pendant certaines périodes (au début de la crise de Covid-19 par exemple[4]). Cependant, cela n’a pas empêché les investisseurs d’en avoir dans leurs portefeuilles pendant la crise (cf. graphique 1).

 

Graphique 1 :Le nombre d’adresses actives sur la blockchain bitcoin

 

Source : Glassnode

Avec la crise sanitaire, les prix des cryptoactifs ont progressé, en réaction notamment aux politiques monétaires des différents pays (baisse des taux d’intérêt, rachat d’actifs) selon plusieurs scénarios :

• Le premier concerne le type d’investisseurs généralement évoqué dans la littérature sur les cryptoactifs. Un investisseur, voulant se protéger de la dévaluation de sa monnaie, achète des cryptoactifs qui ne sont pas contrôlés par les autorités centrales et donc un cryptoactif qui n’est prioritairement pas un « stablecoin »[5] car adossé à une monnaie traditionnelle (risque de transfert de la dévaluation de la monnaie traditionnelle vers le stablecoin).

• Le second scénario concerne les investisseurs qui par appétit pour le risque, vont utiliser les liquidités injectées dans l’économie pour faire des placements sur les cryptoactifs (généralement très volatiles) pour espérer avoir des rendements importants (motif de spéculation).

 

Cependant bien avant les politiques monétaires expansionnistes mises en place à la suite de la crise du Covid-19, il y avait déjà plusieurs pays qui enregistraient des transactions importantes sur le marché des cryptoactifs. En 2016 déjà, 14 % du total mondial d’échange de cryptoactifs était enregistré en Amérique latine, contre 38 % en Asie-pacifique où la grande majorité des pools de mineurs étaient installés pour des raisons de faibles coûts de l’électricité[6]. Les populations impliquées souhaitaient se protéger des fortes dévaluations de leur monnaie nationale[7] comme par exemple : la Colombie, le Venezuela, l’Argentine, le Chili, le Brésil et le Mexique qui ont échangé des volumes importants de bitcoin et de dash[8] pour minimiser les effets de l’inflation que connaissent leurs monnaies et leurs dévaluations face au dollar. Le Venezuela est le pays qui a eu le montant le plus élevé d’échanges en cryptoactifs en 2019 avec une valeur de plus de 7 millions USD. De plus, la banque centrale du Kenya a annoncé envisager acheter des bitcoins pour se protéger de la dépréciation de sa monnaie face au dollar (une dépréciation qui serait accentuée par le FMI selon le gouverneur de la Banque Centrale Kényane)[9].

 

2.  La rareté

Les cryptoactifs comme tous les actifs traditionnels, sont soumis à la loi de l’offre et de la demande. L’offre du bitcoin par exemple est fixée de manière définitive à 21 millions d’unités. Certains analystes parlent de « processus déflationniste »[10], qui repose sur 3 facteurs combinés : la limite de bitcoins disponibles à terme, la réduction au fil du temps du nombre de bitcoins disponibles après la validation des transactions (halving) et la thésaurisation des bitcoins[11]. Ces facteurs combinés sont censés faire augmenter le prix au fil du temps. Ainsi certains crypto-optimistes (Willy Woo en l’occurrence) pensent que le prix du bitcoin atteindra une valeur de plus de 200 000 dollars en 2021[12] , tandis que JP Morgan reste beaucoup plus modeste en prévoyant plutôt une valeur de 146 000 dollars qui prendra plusieurs années à être atteinte.[13]

Au cours de l’évolution du bitcoin cet effet de rareté a été clairement observé à la suite des « halving » qui se sont opérés tous les 4 ans. En divisant la rémunération des mineurs par 2 (et donc le nombre de nouveaux bitcoins émis), le prix du bitcoin connait immédiatement des bonds. Le bitcoin se distingue ainsi des autres cryptoactifs, qui pour la plupart n’ont pas fixé de limite quant à leur émission, ce qui peut également justifier sa popularité.

 

3. L’implication des investisseurs institutionnels

L’année 2020 a été une année exceptionnelle pour les cryptoactifs, avec un changement dans leur perception par les acteurs institutionnels. Les acteurs institutionnels, qui étaient autrefois très sceptiques quant à la détention de cryptoactifs, ont revu leurs positions.

Ainsi, La banque JPMorgan qui auparavant avait qualifié les cryptoactifs de produits purement spéculatifs, change d’avis en accueillant en juin 2020 les plateformes d’échange Coinbase et Gemini. De plus, elle lancera en octobre la commercialisation de sa propre stablecoin : JPM Coin. JP Morgan va enfin conseiller à ses clients d’investir 1 % de leur portefeuille en cryptoactifs.

En juin 2020 également, la société Grayscale annonçait avoir acheté 18 910 bitcoins, et prévoyait d’en acheter davantage. Grayscale est un investisseur institutionnel qui offre un accès sécurisé et une exposition diversifiée au cryptoactifs. En 2021, Grayscale va diversifier ses fonds en intégrant 23 nouveaux cryptoactifs, ce qui pourrait également impacter les prix au regard des sommes importantes généralement injectées par Grayscale[14].

L’engouement des investisseurs institutionnels pour les cryptoactifs est confirmée par une étude de Fidelity effectuée auprès de 800 investisseurs institutionnels. 82 % d’entre eux affirmeront ne pas être fermés aux cryptomonnaies. Il s’en suivra au cours de l’année 2020 de plus en plus d’investissements en cryptoactifs notamment en bitcoin de la part d’investisseurs institutionnels :

• PayPal annonce qu’en 2021, ses 346 millions d’utilisateurs pourront utiliser les cryptomonnaies chez les 26 millions de marchands de son réseau,

• La société Square achète 4 700 bitcoins pour une valeur de 50 millions de dollars,

• MicroStrategy a acheté en Août 2020 20 000 bitcoins

• Les fonds d’investissement Ruffer Investment et SkyBridge Capital annoncent aussi l’achat de plusieurs centaines de millions de dollars de bitcoins,

• La multiplication des autorisations par les autorités américaines à des plateformes notamment pilotées par le New York Stock Exchange (NYSE) ou encore soutenue par le Nasdaq pour lancer des produits dérivés dédiés au bitcoin,

• S&P Dow Jones prévoit de lancer des indices sur les cryptoactifs pour cette année 2021.

Un des acteurs importants dans l’augmentation du prix des cryptoactifs est l’entreprise Tesla. Après avoir annoncé l’achat de bitcoins pour une valeur de 1,5 milliard de dollars, Tesla a aiguisé l’appétit des investisseurs pour le bitcoin. Le prix du bitcoin a immédiatement grimpé de 17 %, allant jusqu’à dépasser les 48 000 dollars en février 2021. Certains acteurs parlent de manipulation des cours car Elon Musk n’a cessé de faire des Tweets pour encourager l’achat de cryptoactifs en l’occurrence bitcoin et dogecoin.

 

4. Les fraudes et manipulations de prix

Enfin l’intérêt pour les cryptomonnaies suscite également l’intérêt croissance de la part de pirates. Pendant cette crise sanitaire les tentatives d’hameçonnage et de piratage ont également augmenté.

Les pirates utilisaient généralement des cryptoactifs en guise de récompense ou de rançon. Ainsi de 2019 à 2020 les fonds reçus lors de piratages ont augmenté de 311 % (cf. Graphique 2) équivalant à environ 350 millions de dollars (cf. Graphique 3). Aucune autre catégorie de criminalité basée sur les cryptoactifs n’a augmenté de façon aussi spectaculaire en 2020. Les nouvelles dispositions de travail à domicile promues par la crise sanitaire ont ouvert de nombreux points de vulnérabilité pour de nombreuses organisations. Selon Chainalysis ces chiffres sont faibles comparés à la réalité car toutes les adresses de paiement n’ont pas été enregistrées dans leur base de données.

Graphique 2 : Pourcentage de cryptoactifs reçus par catégorie de crime

Source : Chainalysis

 

Graphique 3 : Valeurs totales annuelles des cryptoactifs reçus par des pirates

Source : Chainalysis

Avant la crise sanitaire, un scandale avait éclaté sur les plateformes d’échanges des cryptoactifs. En analysant le mouvement des volumes de cryptoactifs sur les plateformes bitfinex, bittrex et poloniex le tether semblait être utilisé pour manipuler le cours du bitcoin et d’autres cryptoactifs (Griffin et Shams, 2020). Ainsi on pouvait observer une forte augmentation du nombre de téthers mis en circulation au début de chaque mois. Ces téthers transitaient sur les 3 plateformes et étaient peu à peu convertis en bitcoin principalement, ce qui se traduisait par une augmentation du prix de ce dernier. A la fin du mois, l’entreprise Tether devant justifier le nombre de téthers mis en circulation au cours du mois, vendait des bitcoins de la valeur des téthers imprimés d’où une chute du prix du bitcoin à la fin du mois. Les dirigeants de l’entreprise ont été mis en cause et ont avoué en 2019 n’avoir pas toujours garanti les téthers en circulation par des dollars américains[15].

Les manipulations de prix des cryptoactifs peuvent également se faire par le biais de tweets ou de groupes de discussions qui ont généralement lieu sur Telegram ou Discord. La plupart des cryptoactifs se caractérisent par un marché peu profond (en 2018 par exemple 2,5% des utilisateurs du réseau bitcoin détenaient 96% des bitcoins en circulation), ce qui est un terrain favorable à des raids de « pump & dump »[16]. Aussi a-t-il été observé qu’ils existaient plusieurs groupes de personnes qui discutaient via Telegram ou Discord et programmaient des raids sur des cryptoactifs souvent peu connus. Ces groupes achetaient sur une courte période d’énormes quantités de cryptoactifs, attirant ainsi des investisseurs naïfs (qui ne remarquent que la forte augmentation du prix de l’actif) puis les vendaient en quelques secondes. Dans ces groupes de raids, il y a une hiérarchie. Ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide sont informés quelques minutes ou secondes auparavant du cryptoactif qui sera attaqué et le vendent en premier pour avoir le maximum de profit (Hamrick et al., 2021).

Ainsi cette hausse importante de la valeur des cryptoactifs et notamment du bitcoin est considérée pour certains comme une bulle, qui peine à éclater mais une bulle quand même[17] (Michael Bollinger, 2021).

 

Conclusion

Les cryptoactifs connaissent un intérêt grandissant auprès des investisseurs. Cet intérêt est clairement dû à la confiance du public qui est renforcée par l’implication des investisseurs institutionnels.  Cette confiance ne doit pas occulter le fait que les cryptoactifs restent très volatils et leurs marchés encore immatures.

Pour le moment la seule garantie qui est donnée à un investisseur est que le prix du cryptoactif n’a jamais baissé en dessous du coût de validation des transactions (coût du matériels informatiques et de l’électricité[18]), ce coût de validation augmentant avec la popularité des actifs basés sur une blockchain publique type bitcoin.

L’implication des investisseurs institutionnels devrait permettre de réduire les manipulations de prix de cryptoactifs et avoir un impact important sur leur valeur. Toutefois, il plane toujours le doute que cette envolée du prix des cryptoactifs est une bulle et que la correction des prix ne devrait plus tarder.

 

ANNEXE

Avant la crise du Covid plusieurs éléments spécifiques aux cryptoactifs suscitaient l’intérêt des investisseurs. Ces derniers ont également un impact sur leur valeur.

 

1.Transparence et pseudonymat

L’une des qualités que doit avoir un intermédiaire financier selon Satoshi Nakamoto est la transparence(l’opacité des actions des intermédiaires financiers étant à la base de la crise financière de 2008).

Cette transparence se manifeste par une disponibilité de toutes les transactions enregistrées par l’intermédiaire, ainsi que du montant des fonds détenus par chaque utilisateur.

Cependant cette transparence doit aller de pair avec la protection de l’identité des utilisateurs. Ainsi à la création de la blockchain, les opérations effectuées en bitcoins étaient totalement anonymes grâce à l’utilisation de plusieurs logiciels tels que TOR. Cette caractéristique explique l’attrait du bitcoin à l’origine le crime organisé et le terrorisme. Ainsi, le bitcoin a été largement utilisé sur le site internet « Silk Road » qui fournissait plusieurs services illicites notamment la vente d’armes ou de drogues.

Pour éviter ce genre de transactions, les régulateurs qui autorisent les échanges de bitcoins sur leur territoire (dans leur monnaie), interdiront l’utilisation de ces logiciels d’anonymité. Le pseudonymat prévaut donc sur la blockchain en général. Ce pseudonymat se traduit par l’attribution d’une identité qui prend la forme d’un code alphanumérique (ce code désigne le portefeuille de l’utilisateur).

Par conséquent les utilisateurs peuvent échanger d’importants montants de façon sécurisée sans dévoiler leur identité dans la blockchain.

 

2. Sécurité

Les données inscrites sur la blockchain, ne peuvent plus être modifiées, ni supprimées. L’inscription d’un bloc suite à l’activité de minage[19] a un caractère définitif : les données ne sont donc pas falsifiables. Cette caractéristique de la blockchain est très importante, car, elle permet de fournir des preuves d’existence, ce qui constitue l’un des fondements les plus importants de la confiance entre les agents. Une blockchain dont l’intégrité des données est remise en cause est vouée à l’échec, car les participants se retireront de celle-ci. De plus, l’usage de la blockchain est motivé pour certains, par le par le manque de confiance dans les intermédiaires financiers, en particulier dans leur capacité à conserver correctement les données et à ne pas manipuler le cours des indices (spoofing[20] et vente à découvert[21]).

 

3. Décentralisation et déterritorialisation

En supprimant une entité centrale chargée d’établir la confiance entre les agents et de valider les transactions, la blockchain (publique) responsabilise ses participants à travers l’activité de minage. Cela permet de faire baisser considérablement les coûts, puisqu’il n’y a plus la présence d’une entité centrale qui recherche du profit en facturant des commissions à ses clients. Toutefois, cela implique des coûts directs pour les individus impliqués dans cette activité de minage (Ciaian et al., 2015).

Ces dernières années cette promesse de coûts de transaction toujours plus bas (de l’ordre de quelques centimes d’euros en 2011, puis 10 euros de 2015 à début 2020) est de moins en moins respectée : lorsque les investisseurs s’adressent à des « pools »[22] de mineurs qui ont un certain monopole sur le marché, ces derniers peuvent fixer des coûts de transaction assez élevés (entre 20 et 30 euros)[23]. Les mineurs valident également les transactions en fonction des frais que peuvent payer un investisseur lorsque le réseau est saturé (généralement à la suite d’un halving[24]). Pour voir sa transaction validée, l’investisseur doit payer des frais plus élevés que ceux observés sur le marché à l’instant présent. Les mineurs accentuent par conséquent l’appétit des investisseurs et le caractère peu profond du marché des cryptoactifs.

 

Références

Argent conté. (2021), Les cryptomonnaies, ou la nouvelle valeur refuge. Charlie Meraud.https://podcast.ausha.co/argent-conte/episode-7-les-cryptomonnaies-ou-la-nouvelle-valeur-refuge-charlie-meraud-ceo-woorton

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Bouri, E., Molnár, P., Azzi, G., Roubaud, D., Hagfors, L. (2017), On the hedge and safe haven properties of bitcoin: is it really more than a diversifier?, Finance Research Letters20, 192–198.

Bouri, E., Shahzad, S.J.H., Roubaud, D., Kristoufek, L., Lucey, B. (2020), Bitcoin, gold, and commodities as safe havens for stocks: new insight through wavelet analysis, Quarterly Review of Economics and Finance, https://doi.org/10.1016/j.qref.2020.03.004.

Brière, M., Oosterlinck, K., Szafarz, A. (2015), Virtual currency, tangible return: Portfolio diversification with bitcoin, Journal of Asset Management, 16(6), 365-373.

Business Insider (2021),Le plus grand détenteur de dogecoins est désormais virtuellement milliardaire .https://www.businessinsider.fr/le-plus-grand-detenteur-de-dogecoins-est-desormais-virtuellement-milliardaire-186656

Chaum, D. (1982), Blind Signature for Untraceable Payments, WP, University of California.

Ciaian P., Kancs A., Rajcaniova, M.  (2015), The digital agenda of virtual currencies :Can Bitcoin Become a Virtual Currency ?, JCR Technical Report, EuropeanCommission.

Corbet, S., Lucey, B., Urquhart, A., Yarovaya, L. (2019), Cryptocurrencies as a financial asset: a systematic analysis, International Review of Financial Analysis 62, 182–199.

Cryptoms (2021), Blockchain et cryptomonnaies : rétrospective 2020. https://cryptoms.fr/actualites/2020/12/31/blockchain-retrospective-de-l-annee-2020.html

Dai, W. (1998), B-Money, http://www.weidai.com/bmoney.txt.

Dyhrberg, A.H. (2016), Bitcoin, gold and the dollar – a GARCH volatility analysis, Finance Research and Letters 16, 85–92. https://doi.org/10.1016/j.frl.2015.10.008.

Griffin, J. M., Shams, A. (2020), Is Bitcoin Really Un-Tethered?, Journal of Finance. https://dx.doi.org/10.2139/ssrn.3195066.

Hamrick, J.T., Rouhi, F., Mukherjee, A., Feder, A., Gandal, N., Moore, T., Vasek, M. (2021), An examination of the cryptocurrency pump and dump ecosystem, Information Processing and Management 58 (4).

Kristoufek L. (2015), What Are the Main Drivers of the Bitcoin Price? Evidence fromWaveletCoherenceAnalysis, Plos One (4), e0123923.

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Nakamoto, S.  (2008), Bitcoin : A peer-to-peer electronic cash system, Bitcoin.org.

https://Bitcoin.org/Bitcoin.pdf.

Rivemont (2021), Mise à jour hebdomadaire : semaine 165.

Shahzad, S., Bouri, E., Roubaud, D., Kristoufek, L., Lucey, B. (2019),Is bitcoin a better safe-haveninvestment than gold and commodities?, International Review of Financial Analysis 63,322–330.

Smales, L. (2019), Bitcoin as a safe haven: is it even worth considering?, Finance Research Letters 30, 385–393.

Steemit (2021), Dossier Blockchain 1.https://steemit.com/fr/@cyb-ri/dossier-blockchain-1-or-fevrier-2021

Urquhart, A., Zhang, H. (2019), Is bitcoin a hedge or safe haven for currencies?,An intraday analysis. International Review of Financial Analysis 63, 49–57.


[1] Ces cryptoactifs sont respectivement 2e, 5e, 6e et 7e en termes de capitalisation. Les parts de marché sont les suivantes : éther  12% , cardano 2,19% , polkadot 1,79%  et ripple 1,43% (29 Mars 2021, https://coin.market/cryptos )

[4] Goodell et Goutte (2020), Mariana et al. (2020)

[5] Un type de cryptoactif adossé à une monnaie nationale. Le rapport est généralement de 1 pour 1. Exemple : 1 tether doit toujours valoir 1 dollar.

[13] Cette prévision repose sur l’hypothèse selon laquelle la capitalisation du bitcoin rejoindrait celle de l’or. https://www.coindesk.com/jpmorgan-predicts-bitcoin-price-could-rise-over-146000-in-long-term

[16] Le pump-and-dump est un système illégal visant à faire monter le prix d’un actif sur la base de déclarations fausses, trompeuses ou fortement exagérées puis à vendre rapidement ces actifs pour faire d’énormes plus-values.

[19] Le minage consiste en la résolution de problèmes mathématiques plus ou moins complexes dans le but de valider des transactions sur la blockchain.

[20] Le spoofing est une manipulation boursière qui consiste à émettre de faux ordres et à les retirer aussitôt avant qu’ils ne soient exécutés.

[21] La vente à découvert est la vente à termes de titres qu’on ne détient pas à la négociation de la vente de ces derniers.

[22] Association de plusieurs mineurs afin de faire baisser les coûts de validation des transaction sur la blockchain.

[24] Divison par 2 du nombre d’unités de cryptoactifs reçus par un mineur à la suite de la validation d’une transaction.