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Le changement climatique comme source majeure de risques économiques et financiers (Note)

DISCLAIMER : Les opinions exprimées par l’auteur sont personnelles et ne reflètent en aucun cas celles de l’institution qui l’emploie.

Utilité de l’article : Ce papier analyse les différents types de risques financiers résultant du changement climatique. Deux risques majeurs, que sont les risques physiques et les risques de transition, devraient entraîner un changement structurel sans précédent de nos économies, si l’on veut respecter les engagements internationaux, notamment l’Accord de Paris. Ces changements pourraient affecter fortement les économies et le secteur financier en fonction du chemin choisi pour sa transition, appelant ainsi à un rôle plus grand des acteurs privés mais aussi des Banques Centrales.

 

Résumé :

  • 5 ans après l’Accord de Paris, à l’heure du retour des États-Unis en son sein, contenir la hausse de la température à 2°C entraînera des risques à la fois physiques et de transition liés au changement climatique.
  • Ces risques pourraient fortement affecter nos économies mais aussi la stabilité financière, à travers une baisse de la valorisation des actifs –en particulier immobiliers- mais aussi par la transition de nos sociétés vers une économie à bas-carbone.
  • Cette transition entraînera un changement structurel de nos économies vers une économie dite « verte » dont la racine prend pied dans la réallocation attendue des investissements.
  • Ainsi, les politiques et les régulateurs, tout comme les organisations internationales, multiplient les actions afin d’entamer cette transition, qui devrait s’accélérer rapidement. Les Banques Centrales notamment pourraient prendre une part grandissante dans cette transition compte tenu de leur rôle important dans l’allocation des ressources.

 

 

Alors que nous avons fêté les 5 ans de l’Accord de Paris sur le climat[1], où les États signataires s’engagent à « contenir l’élévation de la température de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5°C », la prise en compte des risques liés au changement climatique sur l’économie et le secteur financier devient prépondérante.

En effet, les effets se font déjà sentir : selon le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat, les températures à présent sont déjà supérieures d’au moins 1°C par rapport aux niveaux préindustriels[2]. Toujours selon le GIEC, si la tendance actuelle se poursuit, la hausse des températures de 1,5°C se produira probablement avant 2050 et entraînera des conséquences à la fois physiques mais aussi comportementales. Nature indique même que l’inertie des GES déjà présents dans l’atmosphère nous entraîne à une hausse minimum de 2,3°C[3].

Ce papier se concentrera sur les enjeux climatiques, à savoir les risques à la fois de transition et physiques directement liés au changement climatique – tels que des dégâts causés par des phénomènes météorologiques extrêmes ou une baisse de la valeur des actifs dans les secteurs à forte intensité carbone – et non les risques « périphériques », indirectement liés cette fois au changement climatique, comme par exemple les risques liés aux mouvements de population attendus dans certaines régions du monde.

Dès lors, quels sont les risques, d’abord financiers mais aussi économiques, d’une réallocation des ressources ou d’un changement fort des comportements des consommateurs afin de limiter le réchauffement climatique ?

Afin de répondre, nous analyserons d’abord la portée unique et les caractéristiques des risques liés au changement climatique, afin d’analyser plus profondément les risques financiers et économiques qui en découlent.

 

1) Le changement climatique, un changement structurel unique

1.A) Le changement climatique apporte deux risques bien précis qui entraîneront un changement structurel de nos économies

Il existe deux principaux risques, retenus entre autres par le Network for Greening the Financial System (NGFS)[4], que sont les risques physiques et les risques de transition. Les impacts physiques incluent les coûts économiques et les pertes financières qui résultent directement de la gravité et de la fréquence plus importantes des phénomènes météorologiques extrêmes. Ces changements météorologiques sont directement liés au changement climatique, tels que les canicules, les inondations, mais aussi les incendies, tempêtes etc. Les impacts physiques comprennent aussi les impacts dus aux modifications progressives à long-terme du climat, comme les précipitations ou l’acidification des océans. Ces derniers affectent déjà l’ensemble des secteurs liés à la terre ou à la mer, tels que l’immobilier mais aussi l’agriculture ou la pêche. Ainsi à Miami, les eaux montantes ont déjà entraîné un changement sur les prix de l’immobilier vers les quartiers situés en haut, auparavant réservé aux travails pauvres[5]. Les gels tardifs récents dans le secteur viticole, qui devraient réduire la récolte de 90 % dans certaines parcelles (beaujolais et bordeaux par exemple) illustrent ce risque physique.

Existent également les risques de transition, liés au processus d’ajustement vers une économie à faible émission de carbone. En effet selon le GIEC et aux termes de l’Accord de Paris, les émissions devraient atteindre un pic le plus rapidement possible afin de respecter les engagements[6]. Ce processus de pic puis de réduction est attendu à la suite d’effets réglementaires et de l’instauration d’une taxe carbone incitative. Ce scénario entraînera alors un impact significatif sur tous les secteurs de l’économie en affectant la valeur des actifs financiers, et entraînant par ailleurs des changements de comportements de la part des citoyens. La rapidité et l’organisation de cette transition est ainsi amenée à affecter fortement les économies prochainement. La portée des risques liés au changement climatique est en effet sans précédent.

1.B) La portée de ce changement structurel est unique de par sa portée

Le changement structurel de nos économies dépend notamment des caractéristiques du changement climatique. Selon le NGFS, ces caractéristiques sont au nombre de quatre. Tout d’abord, l’étendue du changement climatique est considérable : le changement climatique affectera l’ensemble des agents économiques, des ménages aux entreprises, en passant par les administrations publiques, sur l’ensemble du globe. Les risques seront probablement corrélés avec des points de basculement. Ce concept de points de basculement (ou tipping points) donne un caractère systémique, c’est-à-dire qu’une fois dépassé une certaine limite –d’émission, fonte de glace ou température par exemple[7]– l’effet boule de neige est tel qu’il modifie l’ensemble de la planète.

Ensuite, les risques liés au changement climatiques sont caractérisés par leur prévisibilité et irréversibilité. En effet, si les effets, l’horizon temporel et la trajectoire future du changement climatique sont incertains par définition, la matérialisation future est hautement probable. En outre, selon le GIEC, les scientifiques ont démontré avec un degré de confiance élevé qu’au-delà d’un certain seuil, le changement climatique aura des conséquences irréversibles sur notre planète.

Enfin, la dernière caractéristique est la dépendance du changement climatique à l’égard des actions à court-terme : l’ampleur et la nature des impacts futures seront déterminées par les actions mises en œuvre aujourd’hui, qui doivent donc s’inscrire dans des politiques de long-terme, tels qu’énoncées par les règles de Katowice[8] édictées par la COP 24.

Ainsi, ces deux risques qui découlent du changement climatique devraient entraîner un changement structurel conséquent qui pourrait affecter nos économies et secteur financier.

1.C) Ce changement structurel proviendrait d’une réallocation massive des investissements

Les impacts les plus forts sont attendus sur la réallocation des investissements dits « corporate » qui entraînerait le changement structurel.

Alors que les États-Unis sont revenus au sein de l’Accord de Paris, la probabilité de réalisation augmente s’agissant du principal engagement, à savoir contenir la hausse des températures moyennes du globe à + 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre les efforts pour limiter la hausse à +1,5°C. La transition vers une économie pouvant respecter cet engagement entraînera une transformation économique de grande ampleur, et présente à la fois des risques et des opportunités pour l’économie et le système financier. Ainsi le GIEC prévoit que les investissements dans le secteur de l’énergie d’ici à 2050 somment plus de 800 Mds EUR par an[9]. Au niveau de l’UE, la Commission Européenne a identifié un besoin de financement de 180 Mds EUR par an si elle veut atteindre ces objectifs climatiques[10].

Ainsi la réallocation des capitaux vers la finance verte[11] deviendra prépondérante, et pourrait atteindre d’ici 2035 620 à 720 Mds USD en ce qui concerne les émissions annuelles d’obligations et entre 4700 et 5600 Mds USD s’agissant de l’encours de titres[12]. Cette réorientation de l’investissement entraînerait des changements structurels importants dans l’économie par rapport à aujourd’hui et certaines études ont cherché à quantifier les impacts d’une telle transition. En synthétisant les résultats de 31 modèles, le GIEC a conclu que les coûts d’une limitation du réchauffement à 2 °C se situeraient entre 1 % et 4 % de la consommation mondiale agrégée d’ici 2030 par rapport aux prévisions économiques actuelles. Ainsi les risques économiques et financiers sont liés, comme illustré ci-dessous.

Au niveau des ménages, les études sont plus floues quant aux impacts exacts, mais l’attitude des consommateurs entraîne en parallèle une distorsion de la consommation. Un exemple peut toutefois être illustré par le bio en France. Ainsi l’essor des secteurs dits « verts » sont conséquents. Par exemple, le secteur du bio est en pleine expansion et connaît une croissance : en France, en 2005, 2 % des terres cultivées étaient engagées dans une production biologique. Aujourd’hui, l’agriculture biologique concerne autour de 8 % de la surface agricole utile, et la dynamique s’accélère[13].

2) Le changement climatique comme source de risque systémique pour la stabilité économique et financière

Sujet développé par les économistes de BSI Economics, cet article se réfère ainsi aux articles de Charlotte Gardes (Le changement climatique, un enjeu systémique pour le système financier[14] ; et Quel rôle de la politique monétaire dans la lutte contre le changement climatique ?[15])

2.A) Les impacts physiques risquent d’altérer la valorisation dans certains secteurs

Les impacts physiques concernent les phénomènes météorologiques extrêmes qui affectent la santé et causent des dommages « physiques » aux biens et infrastructures, notamment immobiliers. Selon le NGFS, ces évènements pourraient réduire la richesse et la productivité ce qui affecterait l’activité économique. En effet, ces évènements pourraient détournent les capitaux d’utilisation plus productives telles que l’innovation vers des activités de reconstruction et de remplacement dont le coût est souvent important. Ainsi l’étude du réassureur Munich Re, illustrée ci-dessous dans la figure 1, montre les coûts importants induits par les ouragans qui touchent les côtes Etats-Uniennes et Caraïbes.

Tableau 1- Coût des dégâts économiques des ouragans des Caraïbes entre 1980 et 2019, en Mds USD

L’incertitude relative à ces pertes futures pourrait aussi diminuer la constitution d’épargne de précaution ainsi que l’investissement. Les impacts physiques ont en effet déjà commencé. Selon Munich Re[16], les coûts économiques des catastrophes naturelles ont été supérieurs à leur moyenne sur 30 ans de 140 Mds USD sur 7 des 10 dernières années. Depuis les années 80, le nombre de phénomène extrême a triplé. Ce constat coïncide avec celui du GIEC, qui expose les risques importants sur la sécurité alimentaire, les ressources en eau, et l’habitabilité de certaines régions en cas de dépassement du seuil des 2°C [17].

Les conséquences pourraient être majeures. Selon Nature, les revenus moyens mondiaux pourraient se réduire d’un quart d’ici la fin du siècle[18]. Sur la stabilité financière, certains économistes montrent que la valeur à risque ou VaR[19], représentant les pertes, pourrait représenter jusqu’à 17 % en fonction de la hausse des températures[20]. Ces effets se font sentir principalement à travers la diminution de la valeur des actifs, en particulier immobiliers et patrimoniaux. Les canaux de transmission sur la stabilité financière sont illustrés ci-dessous.

Ces dépréciations d’actifs appellent à un travail approfondi, des Banques Centrales en particuliers, afin de suivre mais aussi mesurer leurs impacts sur la stabilité financière.

 

2.B) Vers une nouvelle approche des régulateurs et des gouvernements

Il apparaît donc important d’agir plus rapidement, d’autant plus que selon l’hypothèse de Porter[21], le coût de la transition climatique est bien inférieur à celui de l’inaction, en premier lieu grâce aux économies d’échelles et la hausse de la productivité résultants d’investissement massifs. Le coût de l’inaction parallèlement demeure important. Dans certaines études même, les estimations des pertes sont conséquentes et comprises entre 1000 milliards et 4 000 milliards de dollars pour le seul secteur de l’énergie, et peuvent aller jusqu’à 20000 milliards de dollars pour l’ensemble de l’économie, soit près de 10 fois le PIB de la France, d’ici à 2050[22].  Au-delà d’une approche gouvernementale, l’action est désormais portée de plus en plus par les agents privés mais aussi par les Banques centrales.

Alors que le G7 en 2019 a donné mandat au PNUD et à l’OCDE d’avancer sur un alignement de la finance sur le développement durable[23], que la Commission européenne travaille sur une taxonomie concernant les financements et les activités durables[24], le changement climatique devient de plus en plus prépondérant dans les actions politiques récentes et par un public de plus en plus large.

Le débat désormais du rôle des Banques Centrales devient proéminent. En effet, le changement climatique, comme énoncé précédemment, pourrait affecter la stabilité financière. L’inflation et sa stabilité pourraient être touchés, notamment alimentaire en cas de modification des récoltes, mais aussi au niveau de l’énergie en cas de catastrophe naturelle, ou encore sur le pétrole. Au-delà du NGFS, groupe de travail composé de Banques Centrales qui travaille, la présidente de la BCE Christine Lagarde a annoncé récemment la création d’un groupe de travail sur ce sujet, ce qui présage d’une volonté politique à l’aube de la grande revue stratégique de la BCE. La Banque de France a aussi annoncé à l’occasion de la publication de son rapport sur l’investissement responsable, la mise en place d’un centre du changement climatique début avril 2021 afin de piloter ses initiatives[25].

Ainsi, alors que le bilan des Banques Centrales ne cesse d’augmenter en réponse à l’injection de liquidité dû à la pandémie, les prochaines échéances pourraient modifier l’approche des régulateurs. Le régulateur français, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ou ACPR, mène en effet un exercice de stress-tests climatiques comme travail préliminaire aux stress-tests européens de l’autorité bancaire européenne ou EBA prévus l’année prochaine, et dont les résultats sont attendus au premier semestre de cette année. Ces stress-tests ont un double objectif : d’abord méthodologique, afin de développer des méthodes quantitatives sur les sujets climatiques et sur le long-terme, mais aussi de prévention, afin de mesure la résilience des établissements financiers en fonction des scénarios de transition écologique retenus.

Mais alors que les statuts de la BCE laissent une marge de manœuvre suffisante pour faire de la politique monétaire un levier dans la lutte contre le dérèglement climatique, reste encore à redéfinir et contrer la contradiction avec l’objectif de « neutralité de marché » selon Benoît Coeuré, ancien membre du Directoire de la BCE et désormais à la tête de la Banque des règlements internationaux ou BRI. C’est l’idée qu’une intervention monétaire doit financier l’économie telle qu’elle est, sans vouloir en modifier les structures, même en fonction de critères climatiques.  Pourtant, bien que le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne fasse du maintien de la stabilité des prix l’objectif principal du Système européen des banques centrales (SEBC), le texte énonce également que « sans préjudice de [cet] objectif… l’Union « œuvre pour (…) une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement ».

Ainsi, en fonction de l’interprétation donné au traité, la BCE peut devenir régulateur en terme d’amélioration de la « qualité de l’environnement ». Il s’agirait là d’une avancée majeure en termes financiers. Si les actifs éligibles au programmes d’achats de la BCE privés, tels que le CSPP, incluent des critères ESG, les entreprises exposées au changement climatique s’endetteraient plus difficilement, ce qui accélèrerait la réallocation des investissements décrites précédemment. Mais à l’heure où les scénarios climatiques sont de plus en plus pessimistes, la volonté de l’accélérer de la part des Banques Centrales, seraient un signal politique fort.

 

Conclusion

L’ancien Directeur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, avait fait référence dans un discours célèbre en 2015, à La « tragédie de l’horizon », s’agissant de la menace climatique. Il s’agit de faire référence à des risques collectifs catastrophiques mais susceptibles de se manifester bien au-delà de l’horizon des décideurs économiques et politiques actuels. L’horizon s’approchant, et les études montrant que l’impact du changement climatique sur nos économies et le secteur financier pourraient transformer nos sociétés en raison de son étendue et son irréversibilité, les actions se multiplient.

Alors que la grande revue stratégique de la BCE devrait être publiée et que le débat sur l’annulation des dettes en raison de la pandémie fait rage, il subsiste le débat concernant le rôle des régulateurs et Banques centrales face au changement climatique. En effet, alors que le bilan des Banques Centrales, notamment BCE, s’agrandit, une exclusion de certains actifs, en particulier les actifs exposés au changement climatique tel que les actifs dit « bruns »- pétrole et charbon en premier chef- modifierait fortement l’allocation des ressources dans nos économies, ainsi que leur valorisation.

Pour autant, une contradiction existe : si les traités européens donnent mandat à la BCE de lutter contre le réchauffement climatique, la neutralité des marchés en limite la portée. Dès lors, il dépendra à la direction de la BCE de convaincre les politiques européens afin d’inscrire plus clairement dans le mandat de la BCE son rôle dans la lutte face au changement climatique si elle veut coupler ses discours avec ses actions. Ce qui reste éminemment politique, un sujet que les Banques Centrales n’ont plus l’habitude de s’introduire depuis le mouvement de leur « indépendance » du XXe siècle.

 

 

Sources :

L’Accord de Paris :https://unfccc.int/sites/default/files/french_paris_agreement.pdf

GIEC :

NGFS :

Impacts du changement climatique:

Hypothèse de Porter: Porter et van der Linde, « Toward a New Conception of the Environment-Competitiveness Relationship », Journal of Economic Perspectives, Vol. 9 (4) : p. 97-118, 1995

https://www.nature.com/articles/s41558-020-00955-x

Mandat G7 PNUD OCDE : https://www.undp.org/content/undp/en/home/news-centre/news/2020/OECD_UNDP_Framework_SDG_Aligned_Finance.html

Taxonomie UE : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/banking-and-finance/sustainable-finance/eu-taxonomy-sustainable-activities_en

https://www.banque-france.fr/communique-de-presse/finance-verte-la-banque-de-france-lance-son-centre-sur-le-changement-climatique-ccc-et-publie-son

 

BSI Economics :

http://www.bsi-economics.org/892-changement-climat-systemique-enjeu-finance-cg

http://www.bsi-economics.org/950-role-politique-monetaire-lutte-changement-climatique-cg

Bio en France :

https://fr.statista.com/infographie/20912/chiffres-cles-evolution-bio-agriculture-biologique-en-france/



[9] GIEC, Réchauffement planétaire de 1,5 °C, Résumé à l’intention des décideurs, 2018

[11] Définie par le GFSG du G20 comme « le financement d’investissements offrant des bénéfices climatiques et environnementaux dans le contexte plus large d’un développement écologiquement durable ».

[18] Burke, Hsiang et Miguel, « Global Non-Linear Effect of Temperature on Economic Production  », Nature, vol. 527, p. 235-239 (12 novembre 2015).

[19] La VaR mesurer le risque de marché d’un point de vue financier. Elle correspond au montant de pertes qui ne devrait être dépassé qu’avec une probabilité donnée sur un horizon temporel donné.

[20] Dietz, Bowen, Dixon et Gradwell « ’Climate value at risk’ of global financial assets », Nature Climate

Change, 2016

[21]Porter et van der Linde, « Toward a New Conception of the Environment-Competitiveness Relationship », Journal of Economic Perspectives, Vol. 9 (4) : p. 97-118, 1995

[22]  IEA (Agence internationale de l’énergie) et IRENA (Agence internationale de l’énergie renouvelable),  perspectives for the Energy Transition