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Le télétravail permet-il vraiment de réduire les émissions de gaz à effet de serre ? (Note)

Utilité de l’article :Cet article, en présentant les notions clés et le cadre d’analyse liés à l’impact environnemental des bâtiments et des transports, explore les enjeux sous-jacents à ces questions par le prisme du télétravail. Souligner la complexité des mécanismes liés au système transport/aire urbaine permet en effet de dissiper certaines illusions sur le rôle de la technologie dans la lutte contre le changement climatique.

 

Résumé :

  • Le recours au télétravail devrait permettre à court terme d’éviter un certain nombre de déplacements pour motifs professionnels, ainsi que de réduire la consommation d’énergie utilisée habituellement par les bureaux. Pour autant, les caractéristiques géographiques des individus en mesure de télétravailler nuancent cet impact ;
  • Le télétravail suppose un report de la consommation d’énergie des bureaux vers les logements, ce qui induit des déséconomies d’échelle et une perte d’efficacité énergétique, alors que les rénovations progressent à un rythme trop faible ;
  • À plus long terme, la généralisation du télétravail représente un choc de demande susceptible d’engendrer des réallocations encore difficiles à prévoir sur les marchés immobilierscommercial et résidentiel ;
  • Les comportements de mobilité des ménages étant aussi affectés, une multitude d’effets rebond et indirects brouillent la relation mécanique entre télétravail et réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

 

L’accord national interprofessionnel du 26 novembre 2020 a entériné les transformations des modes de travail en France au cours de cette année, qui représentera sans douteà plus long terme un point de bascule dans la pratique du télétravail. Il consolide le cadre juridique des multitudes de modalités permettant de délocaliser le travail, notamment au domicile. L’une des conséquences positives fréquemment avancées consiste en la possibilité de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES)[1]. Cette hypothèse d’un impact environnemental positif du télétravail s’inscrit dans une croyance plus générale en la capacité de la technologie à résoudre seule les problèmes environnementaux. Elle mérite d’être plus rigoureusement examinée en prenant en compte les effets aussi bien directs qu’indirects et les choix des acteurs, auxquels la science économique peut apporter un regard particulièrement éclairant.

 

La question touche deux postes considérables dans le bilan GES[2] français qui occupent à ce titre une place importante dans le plan de relance présenté par le Gouvernement en septembre 2020 : les transports et les bâtiments résidentiels et tertiaires. Y répondre par une analyse empirique robuste nécessiterait de nombreux ajustements, et ce travail a plutôt pour ambition d’éclairer le débat en tentant de complexifier une problématique qui est moins évidente qu’on pourrait croire.

 

Posons tout d’abord un cadre analytique simplifié. Dans certains secteurs, le travail s’effectue dans un bureau, ce qui nécessite un déplacement éventuel depuis le lieu de domicile (modèle « classique »). Toute une série de dispositifs technologiques, juridiques ou organisationnels, permettent de faire de ce dernier un lieu de travail (modèle « télétravail »). Après avoir montré qu’à court terme le télétravail permet d’éviter certaines émissions, auxquelles se substituent inévitablement d’autres, on expliquera la difficulté d’établir une prédiction sur les évolutions à plus long terme.

 

1) Peut-on quantifier les émissions de GES évitées grâce au télétravail à court terme ?

 

La réponse est intuitive en apparence : la généralisation d’un télétravail total, sans commutation ni bureaux physiques, annulerait simplement toutes les émissions relatives au mode de travail de bureau. Pourtant, même dans un modèle dont on ignore la soutenabilité et la capacité à se généraliser dans d’autres secteurs, se pose la question de la quantification. L’on peut essayer de s’y pencher plus précisément, afin d’identifier plus clairement les mécanismes à l’œuvre.

 

1.1 Moins se déplacer pour émettre moins ?

Avec près de 39 % des émissions françaises de GES en 2017, le transport est l’activité qui émet le plus de GES en France (ADEME, 2018). Une grande partie est due aux trajets entre domicile et lieu de travail, dont 57 % sont effectués en voiture, d’après les données de l’Enquête sur les pratiques environnementales des ménages (2016). Tous ces chiffres pourraient laisser penser que la réduction, voire la disparition des déplacements professionnels conduirait à une baisse significative des émissions de GES liées au transport. Cependant, il est nécessaire de décomposer celles-ci en plusieurs facteurs dont elles dépendent :

–        La demande en transport (le nombre de trajet pour chaque type de transport) ;

–        La distance moyenne parcourue par trajet ;

–        La consommation d’énergie pour chaque type de transport ; et

–        Le facteur d’émissions spécifique à chaque type d’énergie, qui établit la correspondance entre la quantité d’énergie consommée et la quantité de GES émise.

 

Lorsqu’on s’interroge sur la réduction de la consommation de moyen de transport, de nombreuses questions sous-jacentes entrent donc en jeu. Quel moyen de transport, individuel ou collectif, très carboné ou non, n’est pas utilisé ? Quelles distances ne sont plus parcourues ? Si l’on tient compte des caractéristiques sectorielles, de niveau de diplôme ou de revenu des personnes susceptibles de pouvoir télétravailler, l’on peut faire l’hypothèse qu’elles habitent en majorité les centres-villes. Par exemple, à Paris en 2016, un actif sur deux travaille dans son arrondissement de résidence (Insee, 2016). Or, en 2011, un habitant de pôle urbain émettait deux fois moins de CO2 que la moyenne pour se rendre à son lieu de travail ou d’études (Insee, 2011).

 

Ces spécificités géographiques des télétravailleurs auraient ainsi tendance à réduire l’impact environnemental du télétravail, du moins pour le canal du transport.

 

1.2 Zoom sur les consommations énergétiques des bureaux

Les bureaux ont un impact environnemental non négligeable (OID, 2019). Le tertiaire représente en effet 15 % de la consommation d’électricité totale, ainsi que 8 % des émissions de GES en France. Cette consommation répond à des besoins d’éclairage (12 %), mais surtout de climatisation, afin de maintenir une certaine température de consigne, grâce à des systèmes de chauffage (29 %) et de refroidissement (25 %). Elle dépend donc de la capacité à isoler mais aussi des choix faits pour ces derniers. Par exemple, la consommation électrique d’un climatiseur individuel est vingt fois supérieure à celle d’un ventilateur, tout en utilisant des fluides frigorigènes dont le pouvoir de réchauffement global est 3 260 fois plus élevé que le CO2.

Dans ce contexte, les bureaux sont soumis au dispositif éco-énergie tertiaire relatif aux obligations de réduction de consommation. Le texte impose à tout propriétaire d’un bâtiment de plus de 1 000 m² des obligations de résultats chiffrées : 40 % d’économie d’énergie en 2030 puis 60 % en 2050, par rapport à une année de référence comprise en 2010 et 2020. Les leviers d’action identifiés sont la rénovation, les transformations des usages et le contrôle automatisé.

Enfin, il faut garder à l’esprit que les consommations énergétiques ne sont à l’origine que de 20 à 35 % des émissions de GES d’un bâtiment tertiaire. La majeure partie provient en effet de leur construction et de l’extraction des matériaux nécessaires à celle-ci. L’analyse en cycle de vie, en tentant de quantifier, à chaque étape du cycle de vie d’un produit, l’intégralité des flux de matière et de fluides entrants et sortants, montre donc que les émissions évitées par le télétravail sont surtout susceptibles d’apparaître à plus long terme, à travers la réduction des constructions de bureaux.

 

2) Consommer chez soi ou au bureau, est-ce équivalent ?

2.1 Quelles émissions à la maison ?

Avec le télétravail, les consommations sont reportées dans les logements. Il s’agit donc désormais d’examiner plus en détail les émissions causées par ces derniers, qui représentent 16 % du total, notamment en raison de la consommation énergétique. Or, cette consommation est largement sous-optimale par rapport à la frontière technique, comme le montrent l’étude des Diagnostics de Performance Énergétique (DPE), qui évaluent la performance énergétique et les émissions de GES d’un logement. Cet outil est au cœur du répertoire d’action publique concernant la gestion énergétique du parc immobilier français, dont on peut étudier les caractéristiques grâce aux enquêtes régulières menées par le ministère de la Transition écologique.

Sur les 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, seuls 1,9 million (6,6 % du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du DPE). À l’opposé, environ 4,8 millions de logements (17 % du parc) portent les étiquettes F et G du DPE, ce qu’on appelle communément les « passoires thermiques » (CGDD, 2020). Ces dernières sont majoritairement des maisons construites avant 1949, situées dans des départements ruraux et/ou montagneux, un profil qui pourrait potentiellement intéresser les travailleurs souhaitant mettre à profit le télétravail pour quitter les villes : en effet, le désir des Français urbains pour la maison individuelle est un phénomène persistant[3] depuis 1945. À l’inverse, dans les départements où les besoins en chauffage, qui joue un rôle majeur dans le DPE, sont moins importants, les logements très énergivores sont plus rares. La plupart d’entre eux sont occupés par les ménages les plus modestes. S’il existe certainement une homologie entre ceux qui vivent dans ces logements et ceux qui ne pourraient de toute façon pas y télétravailler, l’exemple de Paris, avec 31 % de « passoires thermiques », devrait faire réfléchir sur les vertus environnementales supposées du « tout-télétravail ».

 

L’importance de la consommation des logements ainsi que l’écart par rapport à l’optimum justifient la place prépondérante qu’occupe l’objectif de rénovation thermique dans le plan de relance (2 milliards sur les 30 milliards prévus pour le volet « Écologie »). En effet, l’aide sur conditions de ressources et de résultats (« MaPrimeRénov’ ») est rendue accessible à tous, les rénovations globales sont encouragées et les ménages mieux accompagnés. Pourtant, l’obstacle semble moins financier qu’informationnel : 5 à 9 millions de logements pourraient être rénovés sans aide publique mais ne le sont pas, alors qu’il s’agit d’opérations d’économie d’énergie financièrement rentables (Trésor Eco, juin 2020).

 

2.2 Économies d’échelle des bureaux

Le bureau permet par ailleurs des économies d’échelle et des investissements dans des technologies plus performantes pour les trois leviers d’action évoqués plus haut : (i) la rénovation (matériaux isolants), (ii) le contrôle des usages et (iii) la gestion automatisée (e.g. de nombreuses données sont à collecter, enjeux liés à la protection de l’intimité moins sensibles). Ils permettent aussi, au-delà du volume de consommation, de choisir la source d’énergie utilisée, notamment par le biais de « Price Purchase Agreements » (contrats d’achat privés d’électricité) qui permettent de sécuriser les investissements pour les installations de production d’énergie verte. Selon l’Observatoire de l’immobilier durable, la consommation énergétique finale dans le résidentiel représente en effet 226 KWHEF/m².an et 48 kgCO2/m2.an de GES contre 179 KWHEF/m².an et 16 pour les bureaux.

Ainsi, la délocalisation du travail depuis le bureau vers le domicile pourrait engendrer des déséconomies d’échelle, menant à une consommation agrégée sous-optimale. De manière plus générale, le phénomène de domiciliarisation des activités devrait conduire à un accroissement des émissions de GES qui ne sont pas directement liées au travail (livraison de repas). En outre, si la consommation numérique représente encore une part mineure dans les émissions de GES (2%)[4], sa très forte croissance à la suite de la dématérialisation des relations de travail devrait participer à une prise de conscience et à une plus grande visibilité des enjeux qui en découlent.

 

3) Entre effets rebond et rééquilibrages : les limites de la prévision

 

À court terme, l’effet négatif du télétravail sur les émissions de GES n’est donc pas si évident. C’est davantage le cas encore lorsqu’on se place dans un horizon de temps plus lointain, en tentant d’anticiper les effets induits par des rééquilibrages subséquents et en prenant en compte l’hétérogénéité des agents économiques concernés. La quantité de travailleurs et d’heures pouvant être soumis au télétravail de façon soutenable sera évidemment un paramètre décisif.

 

3.1 Les réajustements des marchés immobiliers

L’impact le plus attendu du télétravail se rapporte au marché de l’immobilier commercial. Les travaux de Bergeaud et Ray (2020) ont ainsi montré que le la généralisation du télétravail pourrait se traduire par une moindre complémentarité de la surface dans la fonction de production des entreprises : l’embauche d’un travailleur supplémentaire ne devrait plus nécessairement être accompagnée par l’acquisition de surface supplémentaire. Cela permettrait donc une meilleure allocation des facteurs de production pour les entreprises, et une meilleure allocation des travailleurs dans l’espace en réduisant les contraintes d’accès à la forte productivité et aux effets d’agglomération liés aux villes (Hsieh, 2019).

 

Le choc de demande locative pour l’immobilier de bureaux pourrait ainsi conduire à davantage de reconversions de bâtiments vacants en logements, tandis que le rééquilibrage territorial de la demande d’immobilier résidentiel pourrait faire baisser les prix des logements centraux dans les zones en excès de demande. Ces éléments contribueraient à une réduction des constructions (dont on a vu qu’elles constituaient la plus grande partie des émissions de GES d’un bâtiment) et à limiter l’étalement urbain, dans une perspective de Zéro Artificialisation Nette[5] (ZAN). La ZAN revêt également des objectifs de réduction des émissions de GES, et surtout de leur captation. L’un des effets induits pourrait ainsi se matérialiser par une diminution de la surface accordée aux parkings (à Paris, la moitié des 140 000 places en surface devraient disparaître d’ici 2026[6]), et une libération de l’espace foncier au cœur des villes.

 

3.2 Les transformations des comportements de mobilité

Un scénario plus pessimiste consisterait en un faible impact sur les mobilités, notamment en raison de l’éloignement des zones de résidence permis par la dissociation entre lieu de résidence et de travail. De façon schématique, l’accroissement des distances compenserait en effet la réduction des fréquences de déplacement. D’autre part, le temps gagné sur les trajets professionnels pourrait dès lors être utilisé pour plus de déplacements de loisirs, à rapprocher de la « mobilité de compensation », mise en évidence par J.-P. Orfeuil et D. Soleyret (2002). Cette croissance de la consommation à la suite de la réduction des limites à leur utilisation d’une technologie est une illustration typique de l’effet rebond ou paradoxe de Jevons. À titre d’exemple, Falch (2012) montre qu’au Danemark, bien que le télétravail ait permis de réduire les trajets domicile-travail motorisés de 105 km par semaine, ces gains ont été partiellement dissipés par une augmentation de 77 km des déplacements personnels, engendrant ainsi un effet rebond de 73 % (77 /105).

Ainsi, les comportements de mobilité des habitants auront un impact essentiel sur les émissions de GES. L’État doit donc accompagner cette mutation, en favorisant une stratégie de découplage visant à déconnecter la demande de déplacements des pressions sur l’environnement, notamment à travers le report modal. Cela est d’autant plus nécessaire qu’une moindre fréquentation des transports collectifs, peut, à plus long terme et en l’absence de rééquilibrage fiscal, conduire à un moindre investissement de la part des entreprises de transport, et donc à une utilisation plus forte des moyens de transport individuels pour d’autres déplacements.

 

3.3 Changement climatique et effets rétroactifs

Une autre variable clef à prendre en compte est celle du changement climatique. D’une part, l’augmentation de la température moyenne pourrait limiter l’avantage comparatif des bureaux sur les logements en hiver. D’autre part, la multiplication de canicules pourrait conduire les logements à se transformer et à acquérir des équipements de climatisation potentiellement moins performants que les bureaux, pour lesquels les entreprises disposent de l’expertise et des ressources financières pour effectuer des investissements optimaux.

 

Les conséquences du télétravail sur la productivité, les inégalités ou les salaires, sont extrêmement difficiles à prévoir, et bien que la pandémie permette d’éclairer certains aspects en apparence ceteris paribus, les effets rétroactifs à plus long terme entraîneront des déséquilibres généraux inattendus (Trésor-Eco, novembre 2020). L’émergence de tiers-lieu d’activité[7] ou l’apparition de « télémigrants[8] » travaillant en France depuis l’étranger, par exemple, sont autant d’énigmes à tiroirs, aux conséquences et aux modalités encore inconnues. Une revue systématique de 39 évaluations empiriques de l’impact environnemental du télétravail conclut ainsi que les nombreuses ambiguïtés inhérentes à la question ne permettent pas d’y apporter une réponse définitive (Hook et al., 2020). 

 

Conclusion

Le télétravail devrait avoir, à court terme, des effets intuitivement négatifs mais difficilement quantifiables sur les émissions de GES. Il faut cependant garder en mémoire l’impact que représente la consommation énergétique des logements, loin d’être négligeable, surtout en hiver. Enfin, à plus long terme, toute une série de mécanismes et de réajustements risquent de rendre moins lisibles et prévisibles les transformations induites par la généralisation du télétravail, selon des modalités qui sont encore à dessiner. C’est pourquoi il convient de faire preuve de vigilance, sans se hasarder à ce stade à formuler des spéculations trop assertives.

Cet article pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Le télétravail représente un choc de demande sur plusieurs marchés dont celui des transports individuels et collectifs, ainsi que des bureaux et des logements. L’identification et la quantification de ces chocs aiderait la puissance publique à développer les outils permettant d’encadrer les réajustements de l’offre. On pourra se référer aux propositions formulées par la Convention Citoyenne pour le Climat concernant les transformations des pratiques de mobilité, ou par France Stratégie pour favoriser la rénovation des logements privés (Aussilloux, 2020). Le financement de cette dernière pourrait également figurer dans les négociations entre partenaires sociaux autour des remboursements des frais du télétravail : le report d’émissions au domicile des travailleurs serait ainsi compensé par un transfert monétaire.

On retiendra enfin que la technologie ne saurait à elle seule résoudre les problèmes environnementaux, à moins d’une transformation profonde des institutions et des comportements des acteurs.

 

 

Références :

Aussilloux, V., Baïz, A.(2020).Accroître l’investissement dans la rénovation énergétique des logements du parc privé, France Stratégie.

ADEME (2018), Mobilité transport, chiffres clés.

ADEME (2019), La face cachée du numérique.

Bergeaud, A., & Ray, S. (2020). Macroéconomie du télétravail. Bulletin de la Banque de France, (231).

Commissariat Général au Développement Durable.  (2020). « Le parc de logements par classe de consommation énergétique. »

Convention Citoyenne pour le Climat (2020). Les Propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Falch, M. (2012). Environmental Impact of ICT on the Transport Sector. Telecommunication Economics7216, 126-137.

Girard, A., & Stoetzel, J. (1947). Désirs des Français en matière d’habitation urbaine: une enquête par sondage. Paris, PUF-Ined.

Hsieh, C. T., & Moretti, E. (2019). Housing constraints and spatial misallocation. American Economic Journal: Macroeconomics11(2), 1-39.

Insee Flash n°11. (2016).

Levy, D., & Le Jeannic, T. (2011). Un habitant de pôle urbain émet deux fois moins de CO2 que la moyenne pour se rendre à son lieu de travail ou d’études.

Merly-Alpa, T., Riedinger, N., & Mathieu, B. (2020). Le parc de logements par classe de consommation énergétique.

Observatoire de l’Immobilier Durable (2019). Baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments.

Orfeuil, J. P., & Soleyret, D. (2002). Quelles interactions entre les marchés de la mobilité à courte et à longue distance?. Recherche-Transports-Sécurité76, 208-221.

Trésor-Éco n° 261 (Juin 2020),  » La construction et la rénovation des logements privés en France « 

Trésor-Éco n° 270 (Novembre 2020),  » Que savons-nous aujourd’hui des effets économiques du télétravail ? « 


[1] Par exemple, la Stratégie Nationale Bas Carbone (2015), qui sert de feuille de route à la France pour honorer ses engagements de réduction des émissions de GES, vise 10% d’heures télétravaillées.

[2] Cette méthode vise à quantifier les émissions de GES liées aux activités d’une entité.

[3] Décrit par Catherine Bonvalet dans le préambule à Désirs des Français en matière d’habitation urbaine (1947), réédité en 2019.

[4] L’ADEME propose un guide permettant au public de prendre la mesure de La Face cachée du numérique.

[5] L’objectif de ZAN, inscrit dans le Plan biodiversité français de 2018, vise notamment à préserver les puits de carbone, la biodiversité et la capacité productive des sols et à limiter le risque de pollution et d’inondation.

[7] Ce terme regroupe différents modes de partages de l’espace visant à la mise en commun de ressources nécessaires au travail.

[8] D’après le terme introduit par Richard Baldwin en 2019 : « The Globotics Upheaval: Globalisation, Robotics and the Future of Work ».